Plans locaux d’urbanisme : des arguments pour agir en faveur du climat, de l’air et de l’énergie
Ce défi majeur du XXIe siècle, implique, à chaque échelon territorial, la mise en place de stratégies adaptées, pour, à la fois réduire les émissions de gaz à effet de serre, afin d’atténuer l’aggravation du changement climatique, mais également anticiper la nécessaire adaptation du territoire à ses effets.
En la matière, la planification de l’urbanisme constitue un des leviers essentiels pour agir en faveur du climat, de l’air et de l’énergie. Ceci, dans le cadre d’un projet de territoire global et durable, dans lequel le plan climat, air, énergie, territorial (PCAET), qui constitue la “feuille de route climatique” du territoire, trouve sa déclinaison stratégique et opérationnelle dans les outils adaptés, en fonction des secteurs et des enjeux : plan local d’urbanisme (PLU), programme local de l’habitat (PLH), plan de déplacement urbain (PDU), le cas échéant au sein d’un même document intercommunal intégrateur.
Ainsi, que ce soit à l’échelle du bassin de vie, de la commune, du quartier ou du bâtiment, les partis d’aménagement et les choix d’organisation et d’occupation de l’espace retenus par la collectivité, et traduits dans le PLU(i), permettent d’agir directement sur la maîtrise des consommations énergétiques et sur les émissions de gaz à effet de serre liées aux mobilités, aux formes urbaines, au développement des énergies renouvelables, ainsi qu’à la séquestration du carbone dans les sols.
De même, le PLU(i) constitue l’outil opérationnel pertinent de la collectivité, pour traduire sa stratégie territoriale d’adaptation aux effets du changement climatique en choix spatiaux et d’aménagement. Qu’il s’agisse, en fonction des aléas, enjeux et milieux, de risques naturels à proprement parler (inondation, submersion, érosion, …), d’enjeux sanitaires (liés à l’érosion de la biodiversité, à la ressource en eau, aux phénomènes d’îlots de chaleur urbains, …) ou d’enjeux économiques et sociaux (liés à l’érosion de la biodiversité, à l’évolution attendues des rendements et pratiques agricoles, aux effets sur d’autres activités économiques, …).
Enfin, le PLU(i) permet également d’agir, à travers l’organisation et de l’espace et des partis d’aménagement, sur la préservation et l’amélioration de la qualité de l’air.
Pour accompagner les territoires dans leur réponse à cet impératif de convergence des politiques de planification, un groupe de travail constitué des réseaux métiers urbanisme et transition énergétique-climat des DREAL et DDTM bretonnes s’est réuni plusieurs fois entre 2016 et 2018 et a confié au CEREMA la réalisation d’une valise pédagogique intitulée “PLU, des arguments pour agir en faveur du climat, de l’air et de l’énergie”.
Ce travail prend la forme de 5 fiches thématiques, que nous vous invitons à découvrir ici :
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