Opération de contrôle pour une route plus sûre et une concurrence plus saine

Lundi 30 septembre 2019, les services de l’État en Bretagne ont participé à une opération nationale de contrôle des poids-lourds et véhicules utilitaires légers.

Cette opération s’est déroulée simultanément sur 62 points situés sur les grands axes de circulations hexagonaux, et a mobilisé plus de 200 contrôleurs du ministère chargé des transports.

En Bretagne, dans la matinée du 30 septembre, 14 contrôleurs de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Bretagne étaient répartis sur 3 points de contrôle situés sur les axes principaux de desserte de la région : l’aire de Mondevert sur la RN157, juste avant le péage de La Gravelle, l’aire de Marzan sur la RN 165 entre Vannes et Nantes, et l’aire de la Baie sur l’A84 entre Rennes et Caen.

Priorité était donc donnée à la recherche d’infractions liées :

- à la réglementation sur le travail illégal (travail dissimulé d’activité ou de salarié, emploi irrégulier de travailleurs étrangers…),

- au cabotage irrégulier ou illégal (non-respect des règles de cabotage qui permettent à un transporteur européen de livrer, sous certaines conditions, des marchandises entre deux villes d’un État membre dans lequel il n’est pas établi),

- à la réglementation sociale européenne (dépassement des temps de conduite et insuffisance des temps de repos),

- et aux fraudes au chronotachygraphe et à l’AdBlue.

Le transport routier est soumis à une très forte concurrence, notamment provenant d’entreprises venues de pays à bas coût qui interviennent en France en exerçant parfois une concurrence déloyale.

L’État entend ainsi faire respecter une concurrence loyale et contribuer à la sécurité routière, la préservation de l’environnement, et l’amélioration des conditions de travail des chauffeurs routiers.

L’opération du 30 septembre en Bretagne a permis de contrôler 39 véhicules, dont 14 étaient en infraction, pour un montant d’amendes ou consignations s’élevant à 20 000 €. 2 infractions graves (délits) ont donné lieu à l’immobilisation des véhicules.

Ont également été détectées 2 cas de fraudes au chronotachygraphe destinées à leurrer le mouchard pour que le camion roule jusqu’à 4 km/h plus vite que le maximum autorisé.

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