Parc de véhicules en 2023

Vue d’ensemble

Au 1er janvier 2023, le parc de véhicules est composé de 2,6 millions de véhicules en Bretagne. Les voitures composent l’essentiel du parc breton (83,1 %) suivies par les véhicules utilitaires légers (VUL : 15,3 %). Les poids lourds représentent moins de 1,5 % du parc et les autobus et autocars moins de 0,2 %. En volume, le parc compte 2,15 millions de voitures, 396 000 VUL, 38 000 poids lourds et 4 800 autobus et autocars.

Sur un an, on enregistre une augmentation du parc de près d’1 % portée pour moitié par l’augmentation des VUL. Le nombre de véhicules en circulation en 2023 augmente par rapport à 2022 pour chaque catégorie de véhicules : +0,4 % pour les voitures, +2,9 % pour les VUL, +1,7 % pour les poids lourds et +2,2 % pour les autobus et autocars.

Sur une longue période, la Bretagne enregistre une forte croissance de son parc roulant, portée notamment par la hausse du nombre de VUL en circulation. Le nombre de VUL augmente ainsi de 23,9 % en Bretagne alors que celui des voitures de 12,8 % sur la même période (2011-2023). La croissance annuelle moyenne du nombre de VUL en circulation entre 2011 et 2023 est ainsi la plus élevée des régions de métropole en Bretagne (+1,4 %) devant les Pays de Loire (1,1 %) et Grand-Est (1,1 %) ; la Normandie pointe à 0,7 %.

La croissance du parc de véhicules est continue depuis plusieurs décennies, mais on enregistre des signes de ralentissement ces dernières années. Pour les voitures, ce ralentissement s’est amorcé en 2019. En Bretagne, le nombre de voitures en circulation a cependant continué à croître modérément. Dans certaines régions, le parc roulant de voitures s’est réduit (Centre-Val-de-Loire, Normandie et Bourgogne Franche-Comté). En France, le rythme de croissance annuel moyen du parc de voitures entre 2019 et 2023 est 3 fois plus faible qu’entre 2011 et 2019 (0,33 % vs 0,9 %). En Bretagne, le phénomène est identique mais un peu moins prononcé avec un taux de croissance deux fois plus faible.

Figure 1 – Répartition du parc de véhicules en circulation selon leur type en France et en Bretagne au 1er janvier 2023



Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)
Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)

Parc des voitures particulières

Un parc de voitures qui reste majoritairement thermique malgré une dynamique favorable en faveur de motorisations alternatives

En 2023, 2 153 425 voitures particulières sont « en circulation » (se reporter aux Sources et définitions pour plus de précisions) en Bretagne.

Malgré une croissance marquée des ventes de voitures dont la motorisation n’est pas intégralement thermique depuis 2019, celles dont la motorisation est exclusivement thermique constituent une très large partie du parc roulant, en Bretagne comme au niveau national. 97,4 % du parc total en circulation en Bretagne est ainsi constitué de voitures essence et diesel (incluant les voitures à motorisations hybrides non rechargeables). Malgré un nombre en diminution, les voitures à motorisation diesel restent majoritaires avec 57,4 % du parc en circulation en 2023. Les voitures à essence représentent quant à elles 40,0 % du parc roulant.

La part des voitures à motorisation thermique se réduit cependant légèrement. En 2022, elles constituaient 98,2 % des voitures en circulation (soit 0,8 point de plus qu’en 2023). La réduction est sensible ces dernières années puisqu’elles représentaient 99,3 % du parc en 2019.

Depuis plusieurs années, à la faveur d’aides à l’achat notamment, la part des motorisations alternatives au thermique (hybrides rechargeables, GPL ou électriques) a amorcé une hausse. Elle reste cependant modeste malgré l’augmentation marquée depuis 2019 des achats de ces véhicules. Elle est ainsi passée de 1,9 % en 2022 à 2,6 % en 2023 en Bretagne. C’est davantage en France puisqu’elle passe dans le même temps de 2,3 % à 3,2 %.

En proportion, ce sont les motorisations électriques qui sont le plus présentes. En 2023, elles regroupent 1,4 % du parc roulant en Bretagne (1,5 % au niveau national). Combinant un moteur thermique et un moteur électrique alimenté par une batterie de grande capacité, les voitures hybrides rechargeables rassemblent 0,7 % du parc roulant breton (1,1 % au niveau national).

Les voitures au gaz (principalement au GPL) représentent seulement 0,6 % du parc roulant en Bretagne comme au niveau national.

Les voitures les plus vertueuses sur le plan des émissions polluantes à l’échappement bénéficient des vignettes Crit’Air E (pour les véhicules électriques ou à hydrogène) et Crit’Air 1 (gaz, hybrides rechargeables ou à essence de norme Euro 5 ou 6). En Bretagne, 1,4 % des voitures du parc sont dotées d’une vignette E et 27,0 % d’une vignette 1. Au total, 28,4 % des voitures du parc bénéficient d’une vignette E et 1 contre 32 % au niveau national. Ces proportions étaient respectivement de 26 % et 29 % l’année précédente.

À l’inverse, les véhicules les plus polluants ne répondant pas au minimum à la norme Euro 2 (antérieurs au 1er janvier 1997 ou au 1er octobre 1997 pour les VUL) ne peuvent bénéficier de vignette Crit’Air. Ils représentent 2,6 % du parc roulant en Bretagne et 2,8 % au niveau national, pourcentages en baisse de 0,3 point par rapport à l’année précédente au niveau régional et national.

Le parc de voitures particulières continue de croître dans la région par rapport à 2022. Il compte ainsi 7 500 voitures particulières supplémentaires en 2023 par rapport à l’année précédente.

97,4 % de motorisations thermiques dans le parc breton en 2023

Figure 2 – Évolution des voitures particulières du parc roulant par motorisation - 2011 à 2023



Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)
Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)

Environ 2/3 des voitures en circulation sont éligibles aux vignettes Crit’air 1 et 2

Figure 3 – Répartition comparée des vignettes Crit’Air auxquelles sont éligibles les voitures particulières du parc roulant en Bretagne et en France



 Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)
Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)


Encadré sur la qualité de l’air en 2023

Le bilan de la qualité de l’air extérieur en France en 2023 (Bibliographie) publié par le SDES souligne une amélioration de la qualité de l’air en France en lien avec une réduction des émissions de polluants. Ces progrès font suite à la mise en œuvre depuis plusieurs années de stratégies et plans d’action dans différents secteurs d’activité. Toutefois, même si les teneurs en polluants dans l’air baissent, des dépassements de normes réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé persistent dans certaines zones. Pour le dioxyde d’azote (NO2) et les particules de diamètre inférieur ou égal à 10 μm, ces normes réglementaires ont été dépassées sur le plan national respectivement dans trois et deux agglomérations en 2023. Pour le NO2, l’ampleur de ces dépassements et le nombre de personnes exposées ont fortement diminué depuis 2018 à Paris et Lyon, seules agglomérations régulièrement confrontées à des dépassements. Les pollutions aux particules fines de type PM10 affectent également la qualité de l’air en France. La façade atlantique a connu 2 des 3 pollutions d’ampleur nationale en 2023.
En Bretagne, les bilans de qualité de l’air d’Air Breizh indiquent que la qualité de l’air est bonne 85 % du temps en Bretagne, moyenne 15 % du temps, et mauvaise moins de 1 % du temps, notamment lorsque surviennent les 2 à 5 jours d’épisodes de pollution recensés chaque année en période hivernale et printanière.
De nombreux polluants sont naturellement davantage concentrés dans les grandes agglomérations que dans les zones rurales (en lien notamment avec l’intensité du trafic routier et la concentration des logements et activités). Depuis 2010, la Bretagne n’a connu qu’un seul dépassement en moyenne annuelle du seuil réglementaire du NO2 à Rennes résorbé en 2014. La région n’a pas connu d’années de dépassement des seuils annuels pour l’ozone, ni pour les PM10 (entre 2015 et 2022), ni pour les PM2,5 (entre 2009 et 2022).
Avec son orientation rurale, la Bretagne est globalement moins exposée au quotidien à certains polluants. Entre 2012 et 2022, seules Rennes et Brest ont connu des dépassements journaliers ("pics de pollution") des seuils réglementaires de NO2 (13 pour Rennes, 5 pour Brest). On enregistre en 2023 6 jours de dépassements des seuils réglementaires pour les PM 10 en Bretagne (6 en Ille-et-Vilaine, 3 dans le Finistère et 2 dans les Côtes d’Armor et le Morbihan). 2 épisodes de vent sud sud-est originaires du Sahara, chargés de sable (février et septembre), ont dégradé la qualité de l’air exposant à des particules fines PM10 en 2023.


Parc des véhicules poids lourds

38 000 poids lourds dans le parc breton

Figure 4 – Répartition du parc de poids-lourds en circulation selon leur type en Bretagne et en France en 2019 et 2023



Source : MTÉ - SDES, Rsvero données 2023 provisoires - VASP : véhicules automoteurs spécialisés lourds
Source : MTÉ - SDES, Rsvero données 2023 provisoires - VASP : véhicules automoteurs spécialisés lourds


En Bretagne au 1er janvier 2023, camions et tracteurs routiers composent la grande majorité de la catégorie poids lourds (86,9 %). Regroupant 13 % des poids lourds, les véhicules automoteurs spécialisés lourds (VASP) complètent cette catégorie. Ce sont les véhicules dont le poids total en charge est de plus de 3,5 tonnes (ambulances, camping-cars, caravanes, remorques, tracteurs agricoles…).

Regroupant 37 % des poids lourds bretons, l’Ille-et-Vilaine a le plus fort contingent de ce type de véhicules (14 000, figure 6).

Figure 5 – Répartition comparée des vignettes Crit’Air auxquelles sont éligibles les poids lourds du parc roulant en Bretagne et en France



Source : MTÉ - SDES, Rsvero données 2023 provisoires - * Non classé : les véhicules les plus polluants ne peuvent bénéficier d’une vignette Crit’Air
Source : MTÉ - SDES, Rsvero données 2023 provisoires - * Non classé : les véhicules les plus polluants ne peuvent bénéficier d'une vignette Crit'Air


La quasi-totalité des poids lourds (99 %) fonctionne au gazole en Bretagne comme en France. Les motorisations alternatives (essentiellement au gaz), qui équipaient seulement 0,06 % des véhicules en 2011 regroupent près de 1 % du parc en 2023 (soit environ 400 véhicules). Les poids lourds fonctionnant à l’électricité sont très peu nombreux (4 VASP et 11 camions en Bretagne).

Les deux tiers du parc breton de poids lourds sont éligibles aux vignettes Crit’Air 1 et 2 en 2023 contre 58 % en 2022.

Figure 6 – Évolution du poids régional du parc de poids lourds en circulation par département depuis 2011



Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)
Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)

Une part de tracteurs routiers plus importante en Bretagne qu’en France

En 2023, les tracteurs routiers représentent 43 % du parc de poids-lourds bretons, une part plus importante qu’au niveau national (36 %). Cette plus forte proportion s’explique notamment par une économie régionale marquée par le poids de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

Entre 2011 et 2023, le poids des camions dans le parc breton s’est replié au profit d’une augmentation de la part des tracteurs routiers (respectivement – 5 points et + 2 points) et des véhicules automoteurs spécialisés lourds (+ 3 points). Ce sont des tendances qu’on observe également à l’échelle nationale.

Parc des véhicules utilitaires légers

Progression du nombre de véhicules utilitaire légers (VUL)

La flotte des véhicules classés dans la catégorie des « utilitaires légers » est beaucoup plus importante que celle des poids lourds. Cette catégorie de véhicules est constituée majoritairement de camionnettes (289 400 soit 73,0 %). Au niveau national cette proportion est plus élevée de 5 points (77,8 %). On retrouve aussi dans cette catégorie les voitures commerciales et les camping-cars.

Figure 7 – Répartition du parc de VUL en circulation selon leur type en Bretagne et en France en 2019 et 2023



Source : MTÉ - SDES, Rsvero VASP : véhicules automoteurs spécialisés lourds
Source : MTÉ - SDES, Rsvero VASP : véhicules automoteurs spécialisés lourds


Figure 8 – Répartition du parc de VUL en circulation selon leur motorisation en Bretagne et en France en 2019 et 2023



Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)
Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)


Les motorisations diesel sont de loin les plus fréquentes en Bretagne (96,2 %) comme en France (94,4 %). En Bretagne, la part prise par ce carburant subit une légère inflexion depuis 2021 (– 0,6 point). Les motorisations alternatives au moteur intégralement thermique progressent faiblement : la part de l’électrique est inférieure à 1 %, celle du gaz (principalement GPL) atteint 0,2 % et les hybrides rechargeables sont encore rares (0,02 %). On note que la part de l’électrique est la plus importante dans la catégorie des voitures commerciales.

De fait, les catégories de vignettes Crit’Air correspondant aux émissions polluantes les plus faibles (E et 1) regroupent une part très faible des VUL (2,4 % en Bretagne et 3 % en France). La majorité des VUL se retrouve dans la catégorie Crit’Air2 (57 %). Les utilitaires légers les plus polluants et qui ne peuvent bénéficier de vignettes Crit’Air sont proportionnellement moins nombreux en Bretagne qu’en France (3,8 % vs 5,4 %).

En 2023, la flotte des véhicules utilitaires légers progresse de 2,9 % par rapport à l’année précédente. Le département d’Ille-et-Vilaine enregistre la progression la plus forte (+3,3 %) devant les Côtes-d’Armor (+3,1 %), le Finistère (+2,8 %) et le Morbihan (+2,5 %).

Les camionnettes : de plus en plus présentes dans le parc de VUL

Figure 9 – Évolution du parc des VUL en circulation par type de véhicules depuis 2011 en Bretagne selon le genre de véhicules



Source : MTÉ - SDES, Rsvero VASP : véhicules automoteurs spécialisés lourds
Source : MTÉ - SDES, Rsvero VASP : véhicules automoteurs spécialisés lourds

57 % du parc de VUL est éligible à la vignette Crit’Air 2

Figure 10 – Répartition comparée des vignettes Crit’Air auxquelles sont éligibles les VUL du parc roulant en Bretagne et en France



Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)
Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)


Parc des autobus et autocars

Un parc d’autobus et autocars plus émissif en Bretagne

4 800 autobus et autocars sont en circulation en Bretagne, soit 5,1 % du parc français. Du fait de son orientation plus urbaine avec notamment la présence de la métropole rennaise, l’Ille-et-Vilaine en concentre plus du tiers. Ce parc est constitué aux trois quarts par des autocars. Ils fonctionnent en très large majorité au gazole (95 %). La part des véhicules électriques dans le parc d’autobus et autocars atteint seulement 1,6 %, soit une part plus faible en Bretagne qu’au niveau national (2,2 %).

De façon plus marquée que les autobus, les autocars ont dans leur quasi-totalité une motorisation au diesel (98 % contre 83 % pour les autobus). On observe toutefois quelques timides évolutions en termes de motorisations. Pour les autocars, les motorisations au gaz équipent 2 % du parc en 2023 (contre 0,2 % en 2020). Les autobus ont un panel de motorisations alternatives plus développé : électriques (6,3 %), gaz (9,4 %) et hybrides non rechargeables (1,5 %).

Le parc breton d’autocars et d’autobus enregistre une moins bonne performance du point de vue des émissions de polluants qu’au niveau national. En témoigne la répartition comparée des vignettes Crit’Air du parc dans la région et au niveau national (figure 12). Plus d’un quart du parc breton a une vignette Crit’Air 3 contre environ 10 % en France Métropolitaine et les catégories suivantes sont également surreprésentées dans le parc régional. Cela peut s’expliquer par un vieillissement plus marqué du parc des autocars et autobus bretons qu’au niveau national.

4 800 autobus et autocars en circulation en Bretagne au 1er janvier 2023

Figure 11 – Répartition du parc des autobus et autocars en circulation par département, en Bretagne et en France au 1er janvier 2023



Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)
Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)


Figure 12 – Répartition du parc d’autobus et autocars en circulation selon leur motorisation en Bretagne et en France en 2011, 2019 et 2023



Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)
Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)

Les autobus et autocars bretons souvent en vignette Crit’Air 2, alors que la vignette Crit’Air 1 est beaucoup plus fréquente au niveau national

Figure 13 – Répartition du parc des autobus et autocars en circulation au 1er janvier 2023 selon la vignette Crit’air



Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)
Source : MTÉ - SDES, Rsvero (données 2023 provisoires)


Sources et définitions

Le Service données et études statistiques (SDES) du Ministère de la Transition Écologique (MTÉ) publie des données estimant à des niveaux fins les parcs de véhicules en circulation (données qui ont fait l’objet d’une révision importante en 2020, améliorant la robustesse des estimations).

Conformément aux travaux et à la terminologie du SDES, cette étude nomme parc "en circulation" ou parc « roulant » des véhicules « en règle » vis-à-vis du contrôle technique (cf. supra) et dont aucune opération indiquant une sortie du parc n’est enregistrée. On intègre donc des véhicules potentiellement en circulation dès lors qu’ils sont bien à jour du point de vue de leur contrôle technique (ou avec un retard acceptable). Des traitements statistiques permettant d’estimer les sorties du parc sont réalisées par le SDES et permettent d’évaluer le parc de véhicules réellement en « circulation » (voir les éléments ci-dessous ou se reporter à la méthodologie pour l’estimation des parcs de voitures et des distances parcourues publiée par le SDES en mars 2024).

Les données sont désormais issues des immatriculations du système d’immatriculation des véhicules (SIV) et enrichies avec les données issues des contrôles techniques, que l’Utac (Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle) collecte auprès des centres agréés.

Un véhicule est réputé en circulation s’il est en règle vis-à-vis du contrôle technique et si aucune opération n’a été enregistrée sur le certificat d’immatriculation indiquant une sortie de parc (destruction, vente ou déménagement à l’étranger, déclaration de véhicule endommagé suite à un accident, déclaration de vol, ou vente à un professionnel du commerce automobile). Une sortie du parc en circulation n’est pas forcément définitive, à l’exception de la destruction d’un véhicule. Des retraitements sont opérés sur les données collectées pour obtenir une estimation du parc en circulation.
Par exemple, une part non négligeable de véhicules réalisent le contrôle technique avec retard. Pour en tenir compte, un véhicule passant un contrôle technique avec moins d’un an de retard est considéré comme ayant circulé durant cette période. De la même façon, pour estimer le parc au 1er janvier de l’année N, il faut tenir compte de retards potentiels postérieurs à cette date dans la tenue des contrôles. On applique ainsi aux véhicules qui, au 1er janvier de l’année N, ont dépassé de moins d’un an la date du contrôle technique, une probabilité qu’ils passent un contrôle technique l’année N. Cette probabilité est calculée à partir de la proportion de voitures en retard de leur contrôle au 1er janvier de l’année (N-1) et l’ayant finalement passé l’année (N-1).

Les autres véhicules motorisés, deux roues, trois-roues et les quadricycles légers et lourds étant soumis aux obligations de contrôles techniques à partir du 1er avril 2024, aucune estimation de parc roulant n’a pu encore être réalisée pour ces catégories de véhicules.

Les données « France » recouvrent l’ensemble du parc (y compris DOM).

Pour en savoir plus

--Données sur le parc de véhicules en circulation au 1er janvier 2023
— 38,9 millions de voitures en circulation en France au 1er janvier 2023
— 6,4 millions de véhicules utilitaires légers en circulation au 1er janvier 2023
— 620 600 poids lourds en circulation au 1er janvier 2023
— 66 200 autocars et 27 800 autobus en circulation au 1er janvier 2023
— Bilan de la qualité de l’air extérieur en 2022
— Rapport annuel d’activités & bilan régional de la qualité de l’air en 2023
— Motorisations des véhicules légers neufs – Émissions de CO² et bonus écologique
— Longue distance ensemble articulé - Gaz naturel liquéfié (GNL)
— Parc de véhicules au 1er janvier 2022
— Prime à la conversion


DREAL Bretagne
janvier 2025
Auteurs : Cyril Gicquiaux, Pascal Lauzier, Emeric Marguerite

Observatoire Régional des Transports de Bretagne

Directeur de la publication : Eric Fisse, directeur de la Dreal


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