Baie de Saint-Brieuc : Etude de cas n°2

Baie de Saint-Brieuc : Etude de cas n°2
DépartementCôtes d’Armor (22) Lieu : Baie de Saint-Brieuc
Communes concernées Morieux ; Hillion ; Yffiniac ; Langueux ; Saint-Brieuc
Principaux usages et/ou acteurs impliqués Gestionnaires de la Réserve Naturelle Nationale (RNN) de Saint-Brieuc
Usagers professionnels de la baie (mytiliculteurs, etc.)
Habitants et riverains de la baie
Usagers de loisirs de la baie
Associations plurielles (protections de l’environnement, défense de l’environnement, loisirs, riverains, etc.)
Description du contexte Créée en 1998, la RNN est délimitée par un zonage, lui-même, réglementé par différents arrêtés préfectoraux (1998 ; 2018) fixant les pratiques et usages autorisés ou non et dans quelles conditions. Ces arrêtés et la création de la réserve dans le paysage de la Baie de Saint-Brieuc ont engendré des changements dans les habitudes et les pratiques des personnes fréquentant cet espace. Cette non-acceptabilité par les usagers est à l’origine d’incivilités et de tensions territorialisées. Cette réserve s’insère également dans une région globalement touchée par la problématique des marées vertes, certains militants luttant contre les marées vertes se confrontent également aux modalités d’action de la réserve.
Enjeux au cœur de la situation problématique • Perception de la part de certains enquêtés d’une absence de positionnement de la Réserve au sujet des algues vertes
• Perception d’une réglementation trop contraignante qui dépossède les riverains et habitants du territoire
• Perception d’un problème de partage de connaissance et de pouvoir dans la gestion de la réserve
• Perception d’une vision « trop centrée » sur la biodiversité ou le rapport naturaliste mais existence d’une fonction sociale, culturelle, pédagogique et patrimoniale qu’il faut prendre en compte.
• Incompréhension par rapport à la réglementation visant à protéger les milieux naturels en tant que bien commun. Cette incompréhension peut être à l’origine de nombreuses incivilités (chiens en liberté, circulation d’engins motorisés, etc.).
Modalités de la réalisation des entretiens Février 2020 : Réalisation d’une quinzaine d’entretiens individuels avec des élus et anciens élus, des bénévoles de la réserve, des habitants et des représentants d’association avec production de cartes mentales.
Dates de tenue des deux ateliers 1er atelier : Septembre 2020 
2ième atelier : Octobre 2020 
Résultats et décisions prises Enjeux mis en évidence  : Une focale sur les problèmes globaux et sectoriels ; une volonté de « ré-appropriation dynamique » de cet espace par l’ensemble des acteurs.
Réalisation durant le premier atelier  :
Trois diagnostics « catastrophe » qui ont pointé des enjeux importants pour la baie : l’urbanisation et les activités agricoles et leurs impacts sur la qualité de l’eau et la biodiversité de la réserve ; l’importance des services publics et du rôle de l’Etat dans la gestion des espaces naturels ; la progression des dynamiques actuelles serait néfaste pour l’environnement.
Deuxième atelier et solutions concrètes :
Réalisation de trois projets par les participants répondant à certains des enjeux mis en évidence précédemment, un projet de formation et de sensibilisation à destination des agents communaux, un projet nommé « Le collège à la réserve » et un projet participatif autour de la coordination d’un « Parlement de la Baie ».

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