Préserver les ressources

L’eau, l’air, la terre

(texte de Edouard Bouin)
Nous consommons quotidiennement près de 200 litres d’eau : 10 litres pour les besoins de l’alimentation, 126 litres pour l’hygiène et le nettoyage domestique et de 64 litres des consommations collectives : écoles, complexes sportives, lavages des rues, arrosage municipal, piscines… Du fait de qualité de la ressource, les bretons consomment 4 fois plus d’eau en bouteille que le reste des français alors qu’elle est de 100 à 300 fois plus chère que l’eau du robinet…

Relativement épargnée par les rejets industriels, notre région souffre plutôt des pollutions consécutives au trafic automobile et au chauffage des bâtiments. Comme première région agricole française, la Bretagne émet le plus d’ammoniac, de méthane et de protoxyde d’azote, deux gaz à effet de serre. Les traitements pesticides constituent également une source de pollution de l’air…

La disparition conséquente de talus et des haies, certaines pratiques culturales, l’artificialisation des sols, leur perte de biodiversité, l’excès d’azote et de phosphate… fragilise les terres bretonnes. La majeure partie de la région est inscrite en aléas d’érosion moyens à forts. Entre 1982 et 2007, les communes bretonnes ont déclarées 3 523 coulées boueuses…
L’énergie

(texte de Edouard Bouin)
Le secteur de l’habitat, premier secteur de consommation énergétique en Bretagne (36%, toutes énergies confondues), est bien au dessus de la moyenne nationale (28%). Cela est à mettre en corrélation avec la culture de la maison individuelle et un plus faible niveau de développement industriel. Les logements absorbent également à eux seuls 50 % de l’électricité consommée. Un vaste chantier doit s’ouvrir rapidement. Il est urgent d’engager une réduction importante de la consommation et dans le même temps nous devons en produire à partir de sources renouvelables…
La biodiversité

(texte de Edouard Bouin)
Le monde du vivant est constitutif de notre environnement culturel, affectif, et paysager la demande sociale de nature est de plus en plus forte. Dans le même temps, la pression sur les écosystèmes ne cesse de les fragiliser. L’ensemble de la diversité biologique s’érode aussi en France et en Bretagne. Ainsi, l’hirondelle des fenêtres a vu sa population chuter de 84% entre 1989 et 2001. La liste rouge armoricaine des espèces menacées compte actuellement 214 végétaux. Les modifications climatiques, l’introduction volontaire ou fortuite installe de nouvelles espèces invasives…

Un enjeu bien identifié pour la Bretagne :

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