2020 : une année incomparable

Comme au niveau national, les immatriculations de voitures particulières neuves en Bretagne s’avèrent saisonnières. Ces dernières années, elles connaissent notamment un pic en mars et juin, puis un creux en août comme dans l’ensemble des régions de France métropolitaine. En 2019, comme en 2018, les mois de mars, avril et mai représentent ensemble plus du quart des immatriculations neuves de voitures particulières (respectivement 10 %, 8 % et 8 % en 2019).

Évolution mensuelle des immatriculations des voitures particulières (en base 100 en janvier 2018)

L’année 2020 sera incomparable

Avec près de 12 300 mises en circulation de véhicules neufs en janvier et février 2020, en baisse par rapport à l’année précédente (- 8,2 %), les 3 mois suivants sont marqués par les conséquences économiques et commerciales du confinement de la population à domicile. En mars 2020, autour de 2 500 voitures particulières sont immatriculées dans la région soit 73,5 % de moins qu’en mars 2019. Le mois suivant la chute apparaît encore plus forte (- 88 % en avril).

Le 11 mai 2020, le déconfinement de la population, la réouverture progressive des établissements commerciaux et des entreprises amorcent une nouvelle période. Le nombre de voitures immatriculées en Bretagne en mai 2020 s’avère inférieur de 41,3 % aux mises en circulation de mai 2019, une baisse moins marquée qu’en France métropolitaine (- 49,1 %).
Au total, en Bretagne, on compte presque 16 000 immatriculations de véhicules neufs de moins entre début mars et fin mai 2020 que pendant la même période l’année précédente.

Quelles seront les conséquences des mesures économiques accompagnant la remise en route de l’économie et des opérations commerciales des professionnels du secteur automobile sur les achats de voitures neuves les prochains mois ? Sondés sur leurs intentions d’achat de voitures, par l’Insee (enquête CAMME 2020), les Français formulent récemment des réponses comparables à celles exprimées en janvier 2020. Ceux qui déclarent ne pas envisager d’achat de voiture demeurent plus nombreux que ceux qui disent avoir l’intention d’en acquérir une. En mai, ce solde d’opinion, négatif, retrouve son niveau du mois de janvier après s’être fortement dégradé en mars et avril.

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